Dérèglement hormonal : Symptômes et Solutions Naturelles

Nov 1, 2020 | Cycle menstruel

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Dans cet article, on parle dérèglement hormonal : symptômes, ressentis et solutions.

Si tu trouves que ton corps ne fonctionne pas comme il devrait et soupçonne tes hormones, il y a des chances pour que tu trouves tes réponses ici.

Le déséquilibre hormonal, c’est toute une histoire. Il peut arriver à n’importe quelle étape de la vie de la femme, mais il n’est pas pour autant facile de le reconnaître à premier abord.

Alors que certains symptômes sont très visibles (comme l’acné), d’autres sont assez difficile à remarquer.

Il est donc commun que certaines femmes aient un déséquilibre hormonal sans même s’en rendre compte.

D’une autre manière, certains symptômes sont tellement communs, qu’on en oublie qu’ils sont anormaux et signe d’une perturbation hormonale.

Le déséquilibre hormonal est souvent lié à la puberté, à la prise ou l’arrêt d’une contraception hormonale, à une grossesse ou à la ménopause.

Il peut également arriver dans d’autres situations, comme suite à la prise de médicaments/antibiotiques ou de périodes stressantes.

Si tu es perdue dans le monde des hormones et te demandes si ton mal-être est lié à un déséquilibre hormonal, tu es au bon endroit.

On va passer en revue 10 symptômes du dérèglement hormonal ensemble, ou du moins, les plus communs.

Dérèglement hormonal : Symptômes

1. L’acné

L’acné hormonale est probablement le signe le plus facile à reconnaître puisqu’il est visible (et parfois, pas qu’un peu).

Contrairement à l’acné « d’adolescent » qui apparaît sur le front ou sur le nez, l’acné hormonale apparaît plutôt sur le bas du visage.

Ceci inclut les joues, la région de la mâchoire et le cou, mais aussi les épaules et le dos.

Bien qu’elle puisse apparaître sous différente formes, l’acné hormonale est la plupart du temps sous forme de mini-kystes. Ils se développent sous la peau et sont généralement assez douloureux.

L’acné hormonale apparaît lorsque la testostérone est dominante par rapport au reste des hormones (1).

Elle a notamment la caractéristique de stimuler la production de sébum, qui en trop grandes quantités, favorise le développement d’acné.

C’est également pour cette raison que beaucoup de femmes développent de l’acné juste avant leurs règles.

Bien que la testostérone soit stable tout au long du cycle menstruel, la chute d’œstrogène et de progestérone juste avant les règles fait que la testostérone soit l’hormone dominante.

2. Infections urinaires fréquentes

Et oui, personne n’en parle, mais les infections urinaires sont bien liées à un déséquilibre hormonal.

Les hormones jouent un rôle super important dans le maintien d’une flore vaginale en bonne santé, et particulièrement les œstrogènes (2).

Il a en effet été prouvé que les œstrogènes renforcent les cellules épithéliales qui constituent la paroi de la vessie (3).

Les bactéries infectieuses entrent premièrement en contact avec la vessie. Si la paroi n’est pas suffisamment forte, la bactérie pourra facilement traverser les tissus plus profonds pour s’y nicher et développer une infection.

À moi, ça m’est arrivé après avoir arrêté la pilule. J’ai eu le malheur d’attraper trois infections urinaires à répétition.

Et c’est seulement après pas mal de prises d’antibiotiques, de tests de vessie et neurologiques qu’on a finalement compris que ça venait juste des hormones en fait. Super, merci d’avoir pris tout mon argent.

3. Libido en berne

La baisse de la libido est souvent associée à la perturbation que subissent les hormones lors de la ménopause. Mais avoir une libido en baisse ou inexistante peut aussi arriver à un plus jeune âge.

Bien que la libido basse puisse être associée à différents facteurs psychologiques, elle est aussi étroitement liée à l’équilibre hormonal.

Plus que liée à une seule hormone, le désir sexuel chez la femme est dépendant du bon équilibre entre l’œstrogène, la progestérone et la testostérone.

Elles jouent toutes un rôle important dans la sensibilité sexuelle, la lubrification et l’orgasme.

Il suffit donc qu’une seule de ces hormones soit plus haute ou plus basse que les autres pour qu’elle impacte la libido.

4. Règles irrégulières, douloureuses et/ou abondantes

L’inconfort des règles ou leur irrégularité est probablement l’un des symptômes du dérèglement hormonal les plus communs. Tellement commun, qu’il est même considéré comme normal.

Donc ceci est le énième rappel : les règles douloureuses, irrégulières et abondantes ne sont pas normales.

Elles sont plutôt la conséquence d’un déséquilibre entre l’œstrogène et la progestérone. Beaucoup de femmes souffrent d’un surplus d’œstrogènes et d’une déficience de progestérone.

Bien que les causes varient, le style de vie a sa part de responsabilité. En effet, un surplus d’œstrogènes peut venir de l’incapacité du foie à expulser l’excès d’hormones produit par le corps.

En étant de plus en plus exposés à une alimentation transformée, l’ingestion de fibres est de nos jours réduite.

Pourtant, les fibres contribuent à l’élimination des concentrations d’hormones et donc à éviter les maladies liées à un surplus d’œstrogènes, comme l’endométriose ou le cancer du sein (4).

5. Changements d’humeur

La variation d’humeur chez la femme (et aussi la raison pour laquelle on se fait traiter de bipolaires par nos hommes), fait aussi partie des symptômes du dérèglement hormonal.

Et non, encore une fois, c’est très commun mais pas normal pour autant.

Il a en effet été démontré qu’un niveau faible d’œstrogènes affecte l’humeur et peut même causer de la dépression (5).

C’est ce qui explique les moments difficiles que traversent les femmes juste avant leurs règles, après leur accouchement ou au moment de la ménopause (6).

Voilà, tu pourras ressortir la preuve écrite quand ton chéri te dit que t’es folle (:

6. Fringales et fluctuations de poids

Qui n’a jamais eu envie de manger le monde (et particulièrement du sucre) juste avant d’avoir ses règles ?

Si on finit par craquer sur nos boites à cookies c’est pas parce qu’on devrait être plus disciplinées. Non, non, non. C’est que les hormones ont quelque chose à voir là-dedans.

Tout se passe en lien avec les œstrogènes, et plus particulièrement l’estradiol (parce que oui, il y en a plusieurs).

C’est lorsque cette dernière est basse que l’on a tendance à manger plus. Ceci a même été prouvé à travers des études, qui montrent que les femmes mangent davantage pendant la phase lutéale (la période avant les règles) que pendant la phase folliculaire (après les règles). (7)

Les variations qu’on subit pendant notre cycle sont normales (à moins qu’on parle d’extrêmes bien sûr). D’ailleurs, ceci ne devrait pas vous inciter à vous priver pendant les phases où vous avez davantage faim.

Ce qu’il faut savoir, c’est qu’on brûle aussi davantage de calories avant et pendant nos règles (parce qu’ils s’en passent des choses là en bas. Du coup, c’est donnant donnant. Et comme je dis toujours; écoute ton corps.

Ce qui est un peu plus inquiétant, c’est quand les fringales sont constamment présentes, indépendamment des phases du cycle.

Dans ce cas-là, on peut parler d’un déséquilibre hormonal et on pourrait avoir tendance à prendre du poids/avoir de la peine à en perdre.

C’est d’ailleurs ce qui m’est arrivé pendant que je prenais la pilule. J’avais constamment faim et énormément de peine à perdre du poids.

Une fois que j’ai arrêté de la prendre, mes niveaux de faim se sont calmés et j’ai perdu du poids un peu comme par magie.

7. L’infertilité

L’impossibilité de tomber enceinte peut être dû à différentes causes, et parmi elles, le déséquilibre hormonal.

Pour pouvoir débuter une grossesse, le corps doit passer par plusieurs processus :
1) L’ovulation
2) La formation d’ovule
3) La libération d’ovule
4) L’épaississement de la muqueuse utérine

Il se trouve que toutes ces étapes peuvent difficilement avoir lieu (correctement) si les hormones ne sont pas équilibrées entre elles (8).

 

8. Maladies hormonales

Alors que le déséquilibre hormonal peut causer l’infertilité, l’infertilité peut être causée par des maladies telles que l’endométriose ou le syndrome des ovaires polykistiques.

Ce qui est intéressant, c’est que ces maladies sont, dans certains cas, causés par un déséquilibre hormonal. Oui, tout est lié.

On parle de surplus d’oestrogènes, pour l’endométriose (9) et d’excès d’androgènes pour le SOPK (10).

C’est d’ailleurs pour cette raison (pas tellement justifiée) que la pilule contraceptive est prescrite.

Même si on nous dit souvent qu’elle « aide à réguler les hormones », elle ne fait que de supprimer le cycle. Elle n’agit donc pas comme un remède, mais comme un pansement.

Si tu veux en savoir plus, j’ai écrit un article qui explique pourquoi la pilule n’est pas un remède pour le déséquilibre hormonal, le SOPK ou l’endométriose.

9. Sécheresse vaginale

Même si elle est la plupart du temps associée au femmes ménopausées, la sécheresse vaginale peut également apparaître avant.

Ceci arrive notamment lorsque les niveaux d’oestrogènes sont trop bas. L’hormone a en effet pour mission de maintenir les tissus humides et de produire la glaire cervicale (11).

10. Sommeil perturbé

Enfin, le déséquilibre hormonal perturbe également le sommeil. Un niveau trop élevé d’œstrogènes peut causer des difficultés à s’endormir la nuit, jusqu’à parler d’insomnie.

Ceci est notamment dû au fait que l’hormone stimule le système nerveux (12).

Dans un autre sens, un excès d’œstrogènes peut également se traduire par une fatigue constante.

Alors si tu passes tes nuits à compter les moutons ou que tu as l’impression d’être au bout de ta vie même après avoir dormi 9 heures, tu souffres peut-être d’un surplus d’œstrogènes.

Équilibrer ses hormones naturellement

Tu l’auras compris, prendre le soin d’équilibrer ses hormones c’est super important et ça évite bien des problèmes dans la vie.

Alors que certains médecins te prescriront une pilule pour « réguler » tout ça, je suis là pour te rappeler que les hormones, ça peut aussi s’équilibrer naturellement.

À mon avis, tout commence par assainir son style de vie. On sous-estime parfois l’importance de bien manger, pratiquer une activité physique, se reposer suffisamment et gérer son stress.

Pourtant, la manière dont tu vis a un fort impact sur ta santé de manière générale.

Je ne suis pas médecin, mais j’ai aussi traversé des épisodes de déséquilibre hormonal (j’ai vécu 7/10 des symptômes cité précédemment).

J’ai pourtant réussi à les rééquilibrer sans aucune prise d’hormones et aujourd’hui, je vis mon cycle mieux que jamais.

Si tu t’es reconnu dans au moins un de ces symptômes du dérèglement hormonal, je t’invite à aller lire mes article sur le sujet:

J’espère que ces ressources et cet article sur le dérèglement hormonal et ses symptômes t’auront aidé!

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